On ne peut pas parler de sécher un cours facultatif : on se contente de ne pas y aller.
Pourtant, peu d'étudiants séchaient ce cours, et à cela n'étaient que les deux raisons innées de la condition humaine : les filles étaient sérieuses et les garçons, alléchés par les formes avantageuses de leur jeune enseignante, se découvraient soudain intérêt pour les choses de l'esprit.— (Stephen Lear, Le Furet, Paris : Books on Demand, 2011, p.138)
Nos lycéens séchaient les cours pour se retrouver dans des bouis-bouis où ils s'essayaient aux jurons employés par leurs parents, la langue brûlée par le café sucré.— (Nick Dybek, La mer les emportera, Presses de la Cité, 2014)